Lalizolle fut occupée dès le néolithique comme l'atteste la découverte d'une hache au lieu-dit «La Vénerie», mais également à travers la forêt sur la vieille route dite « romane » en direction de la croix des bois. Le seul vestige féodal qui subsiste est le « vieux château » dont il ne reste que la motte située en forêt. L'actuel château de Chalouze remplaça un château médiéval, qui, aujourd'hui, est surmonté d'un donjon à échauguettes d'angles, et fut la demeure du célèbre professeur Alajouanine.

Le site de « la Verrerie » fut un site des maîtres verriers du XVI et XVIIème siècles. L'église de Sancta Maria de Ecclesiola dépendait de l'abbaye d'Ebreuil et du diocèse de Clermont. D'ailleurs le toponyme de Lalizolle (Lizolle ou Glizolle) en tire son nom ; c'est une forme médiévale du nom église.

Les activités passées de Lalizolle sont surtout en rapport avec son environnement géologique et forestier ; exploitation du minerai d'étain dès l'antiquité, gisement de minerai de fer à Boënat, ancienne verrerie de la famille de Guérin qui utilisait le quartz local et le bois, mais surtout la hêtraie fut exploitée pour le bois de chauffage, la menuiserie, la saboterie et les fabriques d'objets en bois tourné, avec aussi plusieurs moulins, notamment à l'Etang Roux et des huileries.

Au milieu du XIXeme, le Duc de Morny, demi frère de I 'empereur Napoléon III chamboula la vie de Lalizolle. Il possédait une immense propriété sur Lalizolle et une ferme sur Nades. Il fit construire un château, un corps de ferme dans un immense parc.

Cet homme modifia les comportements et améliora la qualité de vie en ouvrant des routes, en offrant du travail, en créant des entreprises (moulin de l'Etang Roux).

En 1867, Lalizolle fut le premier village de la région à étre doté du télégraphe électrique. Le Duc de Morny créa l'Hôtel de la Poste, appelé Tournebride, réservé au personnel d'accompagnement des visiteurs de marque du château.